DÉCRYPTAGE – En utilisant des drones, des chercheurs ont montré que certains cétacés nouaient des relations privilégiées et très tactiles.
Comme les humains ou les loups, les orques (aussi appelées épaulards) passent leur vie en famille élargie : elles chassent en groupe, communiquent vocalement dans leur dialecte à des kilomètres à la ronde, se transmettent leur savoir-faire au fil des générations. Mais la manière dont ces êtres sociaux interagissent dans la nature recèle encore des secrets. L’un d’eux vient d’être dévoilé par une étude publiée dans les comptes rendus de la Société royale britanniqueB.
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Menée par des biologistes marins affiliés au Centre de recherche sur les baleines de Friday Harbour (États-Unis) et à l’université d’Exeter (Royaume-Uni), elle met au jour les liens d’amitié qui unissent certains individus dans les groupes d’épaulards. «Nous montrons que les interactions n’ont pas lieu au hasard, et que les orques ont tendance à préférer entrer en contact avec leurs semblables du même sexe et du même âge», indique Michael Weiss, chercheur à Exeter et auteur principal de l’étude.
Relations privilégiées
Les scientifiques ont utilisé
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