NOS CONSEILS SANTÉ – Perte de sens, surmenage, conflits… Le travail peut rendre malade. Il est primordial d’agir à temps.
Le burn-out est un terme dans l’air du temps, mais la description de ce syndrome d’épuisement professionnel date du milieu des années 1970. En 1974, un psychologue et psychothérapeute américain remarque que dans les free clinics qui s’adressent notamment aux patients en marge de la société, les soignants nouvellement arrivés se montrent au départ très investis dans leur travail, avant de s’épuiser et de tomber dans la désillusion. Il donne à ce phénomène le nom de burn-out, qui suggère l’image de travailleurs qui se consument. Désormais, déplore Alain Bergeret, professeur émérite à l’université de Lyon, le terme est si populaire qu’il est parfois utilisé à tort et à travers. Il est néanmoins à prendre très au sérieux, explique ce spécialiste de la médecine du travail: «Ce syndrome n’est pas considéré comme une maladie dans les classifications de référence. Mais il peut être lourd de conséquences sur la santé, en exposant notamment au risque de dépression.»
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