PSYCHOLOGIE – Ce symptôme de la dépression coupe le patient de la sensation de plaisir. Il peut l’amener à s’isoler, faute d’intérêt pour les interactions sociales.
La dernière rentrée scolaire a été particulièrement éprouvante pour Hugo. L’étudiant en droit a subi coup sur coup une rupture amoureuse, une dispute avec son groupe d’amis, une blessure qui l’a empêché de pratiquer son sport et des mesures sanitaires qui l’ont encore davantage isolé. Le déconfinement de fin novembre n’a pas eu d’effet notable sur son humeur. «Je n’allais plus à la fac, ce qui ne me ressemble pas du tout. Je ne voyais plus personne, y compris mes parents. Je restais chez moi à me morfondre. Je n’avais plus aucun plaisir pour rien. J’ai même délaissé ma PlayStation alors que d’habitude j’adore y jouer», témoigne le jeune Bordelais. Il a finalement consulté un psychiatre qui a posé un mot sur sa situation: anhédonie.
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Créé par le psychologue français Théodule Ribot en 1896, le néologisme provient du grec «a» (sans) et «hêdonê» (plaisir). Ce symptôme, que l’on retrouve dans la dépression et dans d’autres maladies psychiques, se caractérise par une incapacité à ressentir du plaisir,
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