DÉCRYPTAGE – La région abrite des écosystèmes variés extrêmement riches dont le déclin actuel alarme les spécialistes.
Quelques heures avant l’ouverture à Marseille du congrès mondial de la nature, consacré à la crise de la biodiversité, les regards se sont tournés vendredi matin vers la Méditerranée avec la visite d’Emmanuel Macron dans le parc national des Calanques (voir encadré). L’aire protégée périurbaine créée en 2012, qui s’étend sur des collines et inclut un vaste espace marin, est un «exemple de conservation réussi», selon l’Élysée. «Lorsqu’elles sont gérées de manière efficace, les aires protégées entraînent une augmentation de l’abondance et de la taille des poissons», ajoute Sébastien Moncorps, directeur général du comité français de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), citant en exemple le parc marin de la Côte bleue. Situé à l’ouest de Marseille, cet autre sanctuaire figure dans la liste verte des aires protégées de l’IUCN, qui distingue les projets de préservation les plus efficaces.
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Mais ces exemples sont malheureusement encore trop rares en Méditerranée. Moins
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