DÉCRYPTAGE – L’effet du réchauffement climatique pourrait intensifier le phénomène.
Des rafales à plus de 240 km/h (277 km/h mesurés à Port Fourchon), de véritables murs d’eau se déversant dans les rues de La Nouvelle-Orléans… L’ouragan Ida, classé en catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte 5, a frappé la Louisiane de plein fouet dimanche, seize ans après Katrina. Sa particularité, c’est qu’il s’est renforcé très rapidement, puisant toute sa puissance dans les eaux chaudes du golfe du Mexique et prenant de court les autorités. Un phénomène qui a tendance à s’amplifier au fil des ans, selon Régis Crépet, météorologue à la Chaîne Météo*.
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Certes, rappelle-t-il, les ouragans ne semblent pas plus nombreux qu’avant, en tout cas en ce qui concerne l’Atlantique Nord: il y en a eu beaucoup dans les années 1970 et 1990, les deux années records étant 2005 (avec notamment Katrina) et 2020 qui ont chacune enregistré 28 phénomènes. En revanche,«depuis une décennie, on s’aperçoit que quand ils se forment, les ouragans grandissent en intensité avec une rapidité extraordinaire,
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