DÉCRYPTAGE – Plus de 590.000 hectares ont brûlé sur le continent européen depuis le début de l’été, l’équivalent de l’île de la Réunion, du Luxembourg et de Singapour réunis.
«Nous vivons une situation gravissime, hors du commun.» Dépêché en Grèce pour contrer, avec ses sapeurs-pompiers français, les incendies monstres qui frappent le pays, le lieutenant-colonel Monet l’avoue : il n’avait «jamais vu pareille catastrophe» : «Nous traversons des champs d’oliviers ravagés, des maisonnettes délabrées, des collines noircies par la cendre…», confie-t-il au Figaro, entre deux interventions dans le Péloponnèse. Un spectacle désolant, qui a largement dépassé les frontières de la République hellénique. «En Grèce, en Espagne, en Algérie, en Californie, dans le Var … Les feux sont partout, et sont devenus extrêmement violents», nous indique de son côté Robert Vautard, climatologue auteur du dernier rapport du GIEC, qui sonne «l’alerte rouge» pour l’humanité.
À lire aussiIncendies, pluies extrêmes, canicule… Quelles sont les villes françaises les plus menacées par la crise climatique ?
«Depuis deux ans, c’est l’hécatombe»
Pour mieux visualiser le phénomène, Le Figaro a calculé le nombre d’hectares (ha) brûlés par les plus grands foyers d’incendies du monde entre le 24 juin, trois jours après le début de l’été, et le 18 août.
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir.
Repousser les limites de la science, c’est aussi ça la liberté.
Continuez à lire votre article pour 1€ pendant 2 mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous