SANTÉ – Un produit testé sur l’animal semble limiter la réactivation du virus après une première crise.
Très contagieuse, le plus souvent asymptomatique, l’infection par le virus de l’herpès demeure à vie dans l’organisme et provoque chez environ 30% des personnes l’apparition récurrente de vésicules gênantes sur la peau, aux séquelles douloureuses. Le traitement actuel doit être pris en continu pour réduire le nombre et l’intensité de ces poussées lorsqu’elles deviennent trop fréquentes, mais un nouvel antiviral mis au point par des chercheurs allemands pourrait bien changer la donne.
Cette molécule, l’IM-250, prise lors d’une poussée, paraît efficace pour réduire les réactivations ultérieures du virus chez l’animal, indiquent les chercheurs dans la revue Science Translational Medicine . «Si ces résultats se confirment chez l’être humain, ce sera une très bonne nouvelle car nous sommes très pauvres en molécules dans ce domaine», note David Boutolleau, responsable du Centre national de référence des herpèsvirus à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
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Le traitement actuel repose sur le
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