En Europe ou aux États-Unis, les dizaines de milliards «verts» déboursés à l’occasion des plans de relance post-Covid ne suffiront pas à limiter suffisamment la hausse du thermomètre.
Lutter contre les fins de mois difficiles tout en s’échinant à repousser la fin de notre monde. Les deux ne sont pas incompatibles. C’est même devenu un objectif largement partagé à travers le monde. Alors que les États cherchent à redémarrer l’économie à coups de plans de relance massifs, le Giec, le groupement international d’experts sur le climat, rappelle l’urgence qu’il y a à lutter contre le réchauffement planétaire.
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Que ce soit en Europe ou dans les États-Unis de Joe Biden (qui a réintégré en début d’année l’accord de Paris sur le climat dont était sorti Donald Trump), les plans de relance massifs post-pandémie comportent tous un volet conséquent pour décarboner nos modes de production et de consommation.
Cette composante «verte» atteint un tiers des sommes déboursées en France sur un plan de 100 milliards d’euros et un tiers également en Europe (soit une enveloppe d’environ 240 milliards). «Il s’agit de la part la plus importante d’un plan européen à la lutte contre le changement
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