Depuis les années 1950, le désert de Gobi a avancé de 620 000 km², l’équivalent de la France et l’Allemagne réunies.
En mars, Pékin a subi l’une de ses pires tempêtes de sable. Le ciel a pris une teinte jaune orangé, les niveaux de pollution ont explosé et la ville a été recouverte d’une fine couche de sable en provenance du désert de Gobi. L’événement apocalyptique risque de devenir la norme, tant se désertifie le gigantesque pays de 1,4 milliard d’habitants.
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Plus d’un quart du territoire est déjà recouvert de terres arides. Depuis les années 1950, le désert de Gobi a avancé de 620 000 km², l’équivalent de la France et l’Allemagne réunies. «La situation est particulièrement grave dans le nord du pays, en Mongolie-Intérieure, au Ningxia, au Gansu, au Qinghai et au Xinjiang, indique Jennifer Turner, experte de l’environnement en Chine au Wilson Center. Le plateau de Loess, une zone à la terre sableuse comprenant le nord du Henan, le Shanxi et le Shaanxi, est aussi à risque.» Un désastre provoqué par l’homme. «Dans l’espoir de protéger le pays contre une invasion étrangère, Mao a encouragé le développement
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