RÉCIT – On peut aujourd’hui manipuler l’ADN des bactéries, des plantes, des animaux, et bien sûr, le nôtre. Pour le bien?
Cet article est issu du Figaro Sciences, «La révolution de l’ADN».
Le Figaro
Une très belle avancée porteuse d’espoir pour des millions de malades de par le monde, cela, grâce à une thérapie révolutionnaire fondée sur un outil nommé Crispr-Cas9: au printemps 2021, un essai clinique sur des patients atteints de formes graves de la drépanocytose s’est avéré un succès. En un an et demi, les symptômes des patients se sont estompés, et ils ont pu se passer des transfusions sanguines qui les maintenaient en vie.
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La drépanocytose, aussi appelée anémie à hématies falciformes, est une maladie génétique héréditaire affectant l’hémoglobine. L’ADN des malades a, ici, été «corrigé» grâce à un traitement nouveau développé par une société de biotechnologies créée par la Française Emmanuelle Charpentier. Une scientifique qui, justement, a reçu le prix Nobel de chimie en 2020 pour la découverte de ce Crispr novateur.
L’outil qui copie-colle dans l’ADN
Mais alors… Crispr, qu’est-ce que c’est? L’appellation est obscure. Sa prononciation – «crispère» –
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