PSYCHOLOGIE – L’intensité de la souffrance est loin d’être la même entre les personnes «simplement» complexées et celles qui se perçoivent comme difformes.
On peste contre une culotte de cheval jugée disgracieuse. On s’indigne d’avoir hérité du nez tortu du grand-père maternel. On chouine en coiffant des cheveux un peu filasse. La plupart d’entre nous, c’est banal, ne sommes pas complètement satisfaits de notre apparence physique. Nous nous en accommodons la plupart du temps…. mais certaines préoccupations peuvent se muer en complexes, voir en une véritable dysmorphophobie.
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« La représentation que nous avons de notre corps résulte d’un ensemble composite, explique le Pr Antoine Pelissolo, psychiatre et chef de service à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, auteur de Vous êtes votre meilleur psy ! (Odile Jacob). Elle découle d’une estime de soi globale qui pousse parfois à projeter sur son aspect physique de supposées faiblesses liées à la personnalité : manque de culture ou de savoir-faire par exemple. Cette représentation se construit aussi avec les regards extérieurs. Les remarques négatives faites par les parents, les frères et
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