PSYCHOLOGIE – Annoncer un diagnostic ou un pronostic incertain nécessite des compétences que les soignants ne possèdent pas toujours.
Le modèle vertical du médecin qui prend seul les décisions pour ses patients est révolu: de plus en plus, ces derniers veulent co-construire les modalités de soins avec les soignants. Et la question prend une acuité particulière lorsque le diagnostic et/ou l’espoir de guérison sont incertains… Hélas, peu de médecins sont formés à parler d’incertitude avec leurs patients. La communication est pourtant un pilier de leur travail: en moyenne, chacun réalise entre 100.000 et 120.000 entretiens au cours de sa carrière, rappelle Yves Libert, psycho-oncologue clinicien et chercheur en psychologie de la communication au sein de la relation soignant-soigné en oncologie à L’Institut Jules Bordet, à Bruxelles.
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Et les cliniciens se rendent bien compte de leurs lacunes. «Nos collègues oncologues sont venus nous voir en nous racontant les problèmes qu’ils rencontraient pour évoquer l’incertitude avec leurs patients, ce qui nous a motivé à réaliser des études sur le sujet», se souvient Yves Libert. Les…
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