DÉCRYPTAGE – Bioénergie, stockage de dioxyde de carbone dans le sous-sol ou capture dans l’air sont essayés dans le monde avec des résultats très contrastés.
En parallèle des efforts entrepris pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, des solutions sont testées pour prélever le dioxyde de carbone de l’atmosphère. On parle alors d’«émissions négatives». La plus proche d’aboutir est nommée BECSC, pour «bioénergie avec captage et stockage du CO2». L’idée est de capturer durablement le CO2 piégé pendant la vie des végétaux en brûlant notamment des arbres ou des résidus de cultures agricoles dans des usines spécialisées, qui produisent de l’électricité tout en récupérant le CO2 dans les fumées.
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«La principale option technologique est appelée “capture de postcombustion”, explique Daniel Quiggin, expert de l’énergie au think-tank britannique Chatham House. Elle consiste à faire passer les fumées à travers un solvant puis, en chauffant le mélange, à récupérer le CO2, le concentrer, le liquéfier et le pomper jusqu’à des formations géologiques. En Grande-Bretagne, les réservoirs de l’industrie pétrolière et gazière constituent des sites théoriques…
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