DÉCRYPTAGE – Une étude française relance le débat en pointant un léger surrisque de cancer pour les consommateurs.
Sodas «light», bonbons, yaourts, sucrettes: les édulcorants artificiels sont partout. Le plus connu d’entre eux, l’aspartame, très faible en calories mais dont le pouvoir sucrant est 200 fois supérieur à celui du sucre, est présent dans près de 1400 produits alimentaires commercialisés en France. Mais sont-ils vraiment sans danger? Cette question, qui a fait l’objet de centaines d’études, divise toujours. En 2013, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) concluait que l’aspartame était «sûr pour la population générale» ; deux ans plus tard, son équivalente française, l’Anses, indiquait plus prudemment qu’aucune étude ne démontrait de risques avérés de cancer même si certaines soulignaient «la nécessité d’approfondir les connaissances» à ce sujet.
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Une nouvelle étude française publiée jeudi dans la revue Plos Medecine vient réalimenter le débat: elle conclut, «en accord avec plusieurs études expérimentales in vivo et in vitro», que ces additifs alimentaires, en particulier l’aspartame…
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