TRIBUNE – Oncologue radiothérapeute à l’hôpital européen Georges Pompidou, le Pr Jean-Emmanuel Bibault explique pourquoi tous les types de cancers ne sont pas dépistés.
Le stade auquel un cancer est diagnostiqué conditionne les chances de succès du traitement: détecter une tumeur lorsqu’elle est encore localisée, sans métastase, permet de réaliser des traitements moins lourds, avec moins d’effets secondaires mais aussi plus de chances de guérison. Il s’agit donc de dépister cette maladie avant qu’elle ne se manifeste par des symptômes. C’est dans cette optique que des programmes nationaux de dépistage ont été développés en France. Pour autant, on ne dépiste pas tous les types de cancer. Pourquoi les autorités ont-elles fait le choix de dépister tel cancer plutôt que tel autre?
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Pour pouvoir proposer un dépistage, un certain nombre de critères doivent être réunis: il faut tout d’abord que le cancer soit relativement fréquent, à l’origine d’une mortalité importante, et qu’il soit détectable à un stade précoce. Il faut de plus que l’examen de dépistage occasionne peu de faux positifs (le test est positif à une maladie alors qu’il n’y en a pas) et peu de faux…
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