PSYCHOLOGIE – Briseuse de ménage, marâtre, usurpatrice… «La nouvelle femme de Papa» n’a pas toujours le beau rôle. Guide pour naviguer dans les eaux troubles de la belle-maternité.
Pas facile de vivre avec un ou plusieurs enfants qui ne sont pas les siens… Plus fréquente qu’autrefois (11 % des enfants vivent dans une famille recomposée, selon une enquête Insee de 2020), cette configuration familiale n’en est pas pour autant plus confortable. Et en particulier pour les belles-mères, ces «marâtres» (littéralement, les «mauvaises mères») à la réputation désastreuse. «Personne n’a envie d’avoir une belle-mère et personne n’a envie de l’être», résume l’anthropologue américaine Wednesday Martin dans Stepmonster (Mariner Books, 2009).
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Femme fatale qui séduit son beau-fils chez Racine (Phèdre), affreuse mégère vénale qui brime ses belles-filles dans les contes de fées (Cendrillon, Blanche-Neige), «la belle-mère rassemble tous les préjugés sexistes à l’encontre des femmes», assure l’essayiste Fiona Schmidt, belle-mère de trois filles depuis dix ans et auteur du passionnant ouvrage Comment ne pas devenir une marâtre? Guide féministe de la famille recomposée (Hachette, 2021)…
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