DÉCRYPTAGE – D’ultimes tractations se poursuivaient vendredi à Glasgow pour tenter d’atteindre l’objectif de l’accord de Paris.
«Maintenir 1,5 en vie.» Le président de la COP26, Alok Sharma, s’accrochait à ce credo vendredi, tandis que d’âpres négociations se poursuivaient pour coucher sur le papier les conclusions d’une conférence climat censée s’achever dans la soirée. L’accord de Paris conclu en 2015 vise en effet à limiter la hausse de la température globale «bien en deçà» de + 2° C par rapport à l’ère préindustrielle, et «si possible + 1,5° C». «Paris a fait une promesse, Glasgow doit la tenir», n’a eu de cesse de répéter Alok Sharma ces derniers jours. Vendredi, les délégations internationales débattaient encore sur comment y parvenir, et surtout, avec quel argent.
À lire aussiCOP26: limiter le réchauffement à 1,5 °C, un objectif ambitieux mais indispensable
Pics de chaleurs, sécheresses, inondations, hausse du niveau des océans: un rapport publié en 2018 par les experts climat du Giec a évalué très concrètement les conséquences d’un réchauffement à + 2 ou à + 1,5 °C, montrant des impacts bien plus graves avec un demi-degré de plus. Mais pour rester dans les clous du + 1,5° C, il faudrait réduire les
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.
Repousser les limites de la science, c’est aussi ça la liberté.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous